Collectif et Sanctuaire anarcho-antispéciste :
nous avons choisi d’attaquer les structures capitalistes.
Notre collectif a mené, au cours de ses 7 d’années d’existence, plus de 42 actions directes, libéré plus de 2100 animaux de lieux d’exploitation, et organisé la résistance contre le système spéciste et capitaliste.
Depuis 7 ans, nous défendons l’urgence de nos luttes à pratiquer l’action directe contre les industries capitalistes et surtout à reprendre la maîtrise du « temps politique » en sortant des modes de contestation attendus et défensifs.
Militer sur le terrain des idées et de la morale n’atteindra jamais les structures matérielles de l’oppression alors nous plaidons pour une reconsidération révolutionnaire des forces sociales historiques qui structurent, de part en part, l’exploitation humaine et animale.
Nous aussi avons cheminé et pris acte de l’inefficacité des stratégies légalistes.
En ciblant les structures et les institutions plutôt que les individu.e.s, nous avons voulu sortir d’un mouvement animaliste inefficace et dépolitisé, construit essentiellement sur la sensibilisation pédagogique et vide de toute pratique de confrontation au pouvoir.
Les puissants sont immunisés contre les appels à la conscience et s’ils lâchent parfois du lest c’est soit qu’ils ont peur, soit que le progrès ne leur coûte rien et qu’ils feront en sorte qu’aucune institution ne garantisse que les lois votées soient appliquées. Seul l’avènement d’un rapport de force fait reculer le pouvoir !
269 Libération Animale ne se bat pas pour véganiser les rayons des supermarchés ; notre lutte est une prise de position contre la structure hiérarchique d’une société fondée sur les rapports de pouvoir et de propriété et contre le seul mode de vie qu’elle valorise et autorise : la domination.
L’action directe : réel dans un espace de lutte immobile.
![](https://269liberationanimale.com/wp-content/uploads/2023/10/6f45b8d9-a7bc-4090-99b1-09451fa4bc4e_1_105_c-1.jpeg?w=1024)
Nous défendons l’urgence de nos luttes à pratiquer l’action directe contre les industries capitalistes et surtout à reprendre la maîtrise du « temps politique » en sortant des modes de contestation attendus et défensifs.
Militer sur le terrain des idées et de la morale n’atteindra jamais les structures matérielles de l’oppression alors nous plaidons pour une reconsidération révolutionnaire des forces sociales historiques qui structurent, de part en part, l’exploitation humaine et animale.
Nous aussi avons cheminé et pris acte de l’inefficacité des stratégies légalistes.
En ciblant les structures et les institutions plutôt que les individu.e.s, nous avons voulu sortir d’un mouvement animaliste inefficace et dépolitisé, construit essentiellement sur la sensibilisation pédagogique et vide de toute pratique de confrontation au pouvoir.
Les puissants sont immunisés contre les appels à la conscience et s’ils lâchent parfois du lest c’est soit qu’ils ont peur, soit que le progrès ne leur coûte rien et qu’ils feront en sorte qu’aucune institution ne garantisse que les lois votées soient appliquées. Seul l’avènement d’un rapport de force fait reculer le pouvoir !
269 Libération Animale ne se bat pas pour véganiser les rayons des supermarchés ; notre lutte est une prise de position contre la structure hiérarchique d’une société fondée sur les rapports de pouvoir et de propriété et contre le seul mode de vie qu’elle valorise et autorise : la domination.
Complices de lutte, pas sauveur·ses
Repenser notre lutte contre l’exploitation animale comme la concrétisation d’une complicité active avec celleux qui subissent la domination est notre objectif depuis 2015. Nous avons cherché à nous débarrasser du paternalisme qui prédomine au sein du mouvement animaliste pour penser, théoriser et construire notre projet politique d’émancipation depuis, à partir, du côté des animaux opprimés : absents et exclus comme « sujets » de l’animalisme traditionnel. Loin d’une politique de la généralité, « partir de là où l’on est », qu’il s’agisse de la terre du sanctuaire ou du béton des abattoirs, est notre manière de faire de la politique.
Solidarité entre les luttes
Nous croyons que la solidarité entre les différentes luttes de gauche est nécessaire.
Notre ambition est de donner de la vigueur, une base politique révolutionnaire au combat mené contre l’exploitation animale (par la théorie et la pratique) c’est à dire au matérialisme historique, aux luttes de classe et à la révolution socialiste qui est la seule perspective possible de libération des travailleur·se·s humain·e·s et animaux.
Il faut cesser d’opposer les luttes contre les diverses oppressions systémiques, cesser d’opposer l’exploitation humaine à celle des animaux alors qu’elles sont intimement reliées.
Bien sûr elles sont toutes singulières et spécifiques mais nous croyons à un front d’alliances stratégiques.
Toutes les luttes d’émancipation gagneront en efficacité quand elles investiront les corps sur le terrain des oppressions.
Allons là où la domination s’exerce.
C’est une « brèche » à laquelle nous assistons, et nous, révolutionnaires de tous poils, la chérissons comme champ de création politique et comme lieu d’ancrage d’une défense qui s’organise !